Hier soir, je suis allé faire du jogging, histoire de me remettre en forme… et de découvrir un peu mieux Sophia Antipolis.
Lorsque je suis rentré après 45 minutes, j'en ai profité pour aller voir le nouveau parking construit près de chez moi ces derniers mois.
J'ai trouvé que cela rendait très bien, avec le soleil qui se couchait.
Je n'avais pas d'appareil photo sur moi, et j'étais trop fatigué pour aller le chercher.
J'y suis donc retourné ce soir.

Préparation de cours, rédaction de thèse… Je suis plus que débordé, guère l'esprit à faire des photos.
Encore une fois, c'est lire Valérie qui m'a redonné envie de sortir de chez moi avec mon appareil photo.

Entre Val qui poste ses photos, et l'orage qu'il a fait ce soir ici, cela m'a donné envie d'en faire moi aussi (cela faisait longtemps).

Pas facile de photographier des éclairs avec un APN tout simple. Beaucoup de tentatives et quelques réussites.

…des lumières



Il y a quelques années, en feuilletant le bouquin consacré au film L'Exorciste que j'avais acheté pour l'offrir à un ami, j'ai appris que la scène du film dont une image est reprise sur l'affiche de ce film avait été inspirée par un tableau de Magritte, "L'Empire des Lumières".
"J’ai su lorsque j’ai vu cette toile que je devais recréer, pour la scène où le prêtre arrive près de la maison des Mac Neil dans L’Exorciste, l’ambiance qui s’en dégageait. J’ai donc choisi une maison donnant sur une rue illuminée par le même type de réverbère, et j’ai fait éclairer la scène de manière similaire. Je n’ai pas copié ce tableau. Je m’en suis seulement inspiré pour ce qui reste aujourd’hui comme l’un des plans les plus mémorables du film"

Je me suis intéressé de plus près à ce fameux tableau. Et moi aussi il m'a marqué. J'adore le contraste entre le ciel, la rue et le réverbère. Et puis surtout cette lumière qui jaillit dans un endroit obscur.
Il y a quelques jours, en fin d'après-midi, je suis tombé sur ce beau coucher de soleil. Et même si la source lumineuse n'est pas artificielle, j'y ai retrouvé ce genre de contraste que j'adore.

Désolé de ne pas écrire mes poèmes ici, comme je l'avais prévu.

Le problème, c'est que la seule chose qui m'inspire, depuis des mois, c'est l'amour. Et que je n'ai pas vraiment envie que tout le monde puisse lire les poèmes d'amour que cela m'inspire.

Mais je vais essayer de prendre du recul sur tout ça, pour pouvoir écrire des choses moins secrètes.

À bientôt, j'espère ;)

Je sais, je n'ai pas toujours pas posté un seul de mes écrits sur ce blog.
Croyez-moi, ça m'embête beaucoup, j'en suis réellement frustré.

J'en parlais hier à mon amie Valérie, devant l'Atomium puis dans un bar du Bruparck : j'ai besoin de temps pour écrire.
Je ne peux pas me contenter de 20 minutes par-ci par-là, cela n'étant pas suffisant pour moi pour obtenir un écrit qui me satisfasse. Et je n'arrive presque jamais à finir un brouillon une fois que je l'arrête. J'ai besoin d'heures.

Le temps, cela se trouve. Oui, mais il y a une chose qui me fait encore plus vibrer que l'écriture, c'est l'amitié. Pas la fausse camaraderie. La vraie amitié, celle qui fait qu'on se sent réellement mal, comme si c'était une partie de nous-même, quand l'autre ne va pas très bien.
C'est d'ailleurs cela qui, entre autres, m'inspire : la beauté, la force des sentiments. C'est donc encore plus frustrant de ne pas avoir le temps d'écrire, puisque j'ai l'inspiration.

Mais, ne vous inquiétez pas, je vais y arriver. Il suffit que je m'organise mieux. De toute façon, ça ne peut être autrement : quand je pense à ce que j'ai envie de faire dans la vie, je me rends compte que je brûle d'envie d'écrire (et ce n'est sans doute pas un hasard si j'ai choisi, dans mes études, une voie liée au langage et à ses phénomènes, même si c'était de manière inconsciente).

J'ai un autre problème : c'est souvent ce qui me prend le plus aux tripes qui m'inspire le plus, et j'ai généralement envie de raconter dans mes écrits ce qui me touche le plus. Et j'ai peur de faire cet effort pour livrer une partie de moi-même (je déteste me montrer, je suis très timide, très pudique) et d'être ensuite lu par des personnes qui ne comprendraient pas ce que j'écris.
J'ai envie d'écrire, mais pas forcément d'être lu. En même temps, si je ne montre jamais ce que j'écris, je ne risque pas d'avancer.

Enfin… J'y arriverais, ça c'est sûr. Simplement, comme d'habitude avec moi, il faudra me laisser le temps…

J'aime l'écriture. Mais je n'avais pas écrit depuis longtemps. La tête ailleurs, et puis l'impression de ne pas y arriver. De ne jamais satisfaire mon esprit bien trop perfectioniste.

Et puis, mon amie Valérie s'est remise au dessin. Elle m'a dit le bien que ça lui faisait de renouer avec les choses artistiques, et m'a encouragé à me remettre à l'écriture.
Sur le moment, j'étais un peu circonspect, pas réellement convaincu. Et puis, finalement, m'ennuyant dans un cours, et prenant une feuille, cela m'est venu à l'esprit. Et si, au lieu de gribouiller des petits dessins comme à l'accoutumée, j'essayais de me remettre à écrire ?

J'ai commencé un petit poème, Matin divers, que m'inspirait le temps gris du dehors. Je ne l'ai pas achevé, l'éclaircissement du temps me faisant perdre l'inspiration, mais peut-être le publierai-je ici tout de même.

J'avais encore le problème d'arriver à faire partager mes oeuvres. J'en parlais il y a encore quelques jours à mon amie Sophia, lui affirlant que je ne serais pas capable de publier, comme elle, mes textes personnels sur un blog, parce que j'étais trop pudique pour ça.

Mais, ce matin, alors que mon esprit divaguait encore au lieu de suivre, j'ai repensé à tout cela. En fait, je n'arrive à finir un texte que lorsque j'ai un but (en particulier, écrire à quelqu'un). Avoir pour but de publier mes écrits sur ce blog pourrait donc me permettre de désormais les finir. Quand aux réticences sur le caractère personnel de ce que j'écris, elles se sont un peu dissipées : écrire permet justement de prendre du recul sur les choses, de s'en détacher.

Je publierais sans doute essentiellement des textes, mais je n'exclus pas de publier d'autres types d'oeuvres dans le futur, si l'envie me prend.

J'ai choisi l'adresse de ce blog, http://vinz-art.blogspot.com, pour rappeler l'adresse de mon blog "engagé" (http://vinz-a.blogspot.com) et exprimer, par leur proximité, que je vois ce blog-ci comme un prolongement de l'autre.
Quand au titre de ce blog (Les feuilles de VinZ), il peut être compris sous divers sens. Le plus immédiat : on trouvera ici ce que j'aurais couché sur des "feuilles" de papier. Les autres, jouant sur la sonorité : on peut lire ces feuilles comme étant de vigne (derrière lesquelles je me cache) ou de vie (traces de ma sensibilité).